Le réglage alimentaire pour mincir

Le réglage alimentaire pour mincir PARTIE 1 : INTRODUCTION : Vous allez pouvoir découvrir à travers ces différentes parties que je vous délivrerais cette année, et le plus rapidement possible, les principes fondamentaux pour perdre du poids durablement, mincir, récupérer ou sauvegarder votre capital santé. Il est primordial de lire attentivement chaque partie et de les respecter continuellement, puisque l’ensemble des informations vous démontreront la différence fondamentale entre le réglage alimentaire (réelle hygiène de vie physique et psychique durable) et le régime alimentaire. Il ne faut jamais exclure dans toutes ces informations, la dégénérescence ou disfonctionnement de certains organes tels que les intestins, la thyroïde, l’inflammation, l’infection voire même les troubles émotionnels et stress chronique, qui inévitablement ne permettront pas d’obtenir tous les résultats attendus. Attention car l’ensemble des informations concernent une généralité de personnes mais ne prennent pas en compte les maladies spécifiques, les maladies accidentelles ou autres spécificités pathologiques. A ce sujet, CVS Thérapies vous accompagne à travers toutes ses thérapies afin de déceler les causes du symptôme et même les causes profondes liées à vos pathologies, ce qui est la base de la naturopathie, 3ème médecine au monde selon l’OMS. La naturopathie vise donc à entretenir la propreté intérieure et à désintoxiquer le milieu intérieur. LES TOXIQUES OU POISONS : Pour information, 95% des personnes qui perdent du poids reprennent malheureusement tout dans un délai court de 1 à 5 ans pour différentes raisons : Les personnes n’ont pas bien appris à BIEN manger et BIEN bouger ; Ce qui vous fait grossir avant avoir pris la décision de faire du sport vous fera toujours grossir ; La privation ne dure qu’un temps ; Les personnes n’ont pas une vision sur le long terme et finissent par revenir aux anciennes habitudes ; Les personnes oublient que les mêmes actions produisent toujours les mêmes résultats ; Les personnes changent généralement une seule habitude ; Les personnes n’ont pas une ou plusieurs raisons valables, fortes et motivantes ; … Ce qui est important c’est de mincir, de perdre du poids, d’être en bonne santé mais aussi et surtout de conserver ces acquis et ces bonnes habitudes. Dans cette logique, il ne faut pas oublier que les toxiques ou poisons seront toujours des toxiques ou poisons et qu’il sera indispensable de s’en éloigner, de les ignorer ou d’en diminuer la fréquence. Si l’on s’efforce de lister un ensemble de toxiques ou poisons, la liste peut être longue mais je vous énumère quelques exemples afin de bien comprendre qu’ils sont divers et variés lors des excès : L’alcool ; Le tabac ; Les drogues ; Les médicaments ; Les poisons atmosphériques ; Les ondes électro-magnétiques ; Les produits cosmétiques ; Le manque de sommeil ; Les surexpositions au soleil ; Les expositions aux produits chimiques ; Le Gluten (hyper inflammatoire et indigeste) ; Le porc qui stocke considérablement les toxines ; Le sucre ; L’absence d’activités physiques ; Les écrans; Les réseaux; L’absence de prise en compte de son bien-être ; Les excès alimentaires de tous genres ; Le désordre alimentaire ; Les produits transformés ; Le stress chronique ; Les sentiments négatifs ; Une personne ; Le manque de sommeil ; … Cette liste n’est ni exhaustive, ni établie dans un ordre de priorité, et il est de votre conscience de définir quels sont vos toxiques ou poisons. Vous pouvez facilement vous rendre compte qu’un certain nombre de personnes sont confrontés facilement à plusieurs de ces toxiques ou poisons en même temps dans leurs vies quotidiennes. DISTINGUER LA SANTE DE LA MALADIE : Le principe de base de nos nouvelles habitudes de la vie moderne est de vivre à l’envers en pensant que vous vivez à l’endroit. Le réglage alimentaire a pour objectif premier de vous amener vers une bonne santé qui vous permettra de perdre du poids et mincir. L’être humain est animé par une force vitale, la vitalité qui donne le rendement à nos organes et plus la vitalité est élevée, et plus le rendement organique est important, et plus on est en bonne santé. La santé est par définition une propreté intérieure du mental et du corps physique, une hygiène interne psyco-biologique. Dès l’instant où les sorties compensent les entrées, l’équilibre est assuré et on est en bonne santé. A contrario, la maladie (non accidentelle) c’est la dévitalisation par l’accumulation des toxiques ou poisons qui constituent une morbidité qui est la cause déclenchante d’une réaction de l’organisme. Cette réaction vise à se débarrasser de ces toxiques ou poisons et se caractérise par des symptômes qui révèlent une crise d’épuration. La maladie est donc une saleté interne mentale et organique qui est expulsée par la force vitale réactionnelle qui ne tolère plus cette accumulation de déchets et de résidus métaboliques. Effectivement, notre vitalité possède un seuil personnel de tolérance de morbidité et l’organisme se révolte en cherchant à expulser tous ces poisons ou toxines. CONCLUSION DE CETTE PREMIERE PARTIE : En résumé, environ 85% des personnes peuvent être responsables de leurs pathologies par la simple mauvaise hygiène alimentaire, psychologique, biologique ou mode de vie. Les personnes s’abreuvent à la source de la maladie en désirant des médicaments miracles sans changer leurs mauvaises habitudes. Vous devez donc impérativement faire la chasse à ces toxines et poisons de façon définitive et établir une nouvelle règle de 90/10, c’est-à dire 90% du temps au respect de cette nouvelle hygiène de vie et 10% de tolérance lors des occasions exceptionnelles. Si vous n’êtes pas prêt à vous engager sur cette condition, il ne sera pas utile de lire les autres parties. N’oubliez pas que la naturopathie n’est pas une médecine douce, mais bien au contraire, elle demande un réel investissement personnel, une prise de conscience et une responsabilisation. Pour exemple, un plaisir doit rester exceptionnel et non habituel ! Avec cette règle, vous pouvez dès maintenant lister le nombre de plaisir faisant partie des toxiques ou poisons que vous vous autorisez tous les jours ou excessivement et vous serez prêt pour la deuxième partie. PARTIE 2 : Rappel Partie 1 L’essentiel de cette première partie, était donc d’identifier tous vos toxiques et d’en supprimer ou de les diminuer le plus possible. PARTIE 2 : PRECISION : L’ensemble des mails
Soin des Gencives : 5 Conseils Pratiques pour une Hygiène Buccale Optimale

Le soin des Gencives TraitementSauver ses gencives :5 conseils pratiquesSi vous faites partie de ceux qui voient leurs gencives saigner à chaque brossage, que vous êtes sujet au déchaussement, ou si vous souhaitez simplement apprendre à mieux vous occuper de vos dents, découvrez des réflexes essentiels et des techniques méconnues pour prendre soin de ces muqueuses discrètes et pourtant indispensables à notre santé buccale.– Sabrina Debusquat U n brossage doux…sans oublier les gencives ! Un bon brossage de dents s’effectue de la gencive vers la dent. Avec une brosse à dents électrique, il est recommandé de tenir la brosse à un angle de 45 degrés, comme avec une brosse à dents manuelle, puis de déplacer la brosse de dent en dent, en restent statique sur chacune durant quelques secondes. Concernant la dureté des poils, les plus souples sont indiqués en cas de gencives sensibles.En outre, les saignements peuvent inciter à éviter le brossage des gencives. Que nenni ! Le saignement indique la présence de bactéries pathogènes et biofilms à la racine des dents qu’il convient de déloger si l’on souhaite venir à bout du problème. Fil dentaire, brossette, jet dentaire : que choisir ? Nettoyer les interstices dentaires est un geste aussi important que le brossage.En permettant d’éviter la macération des résidus alimentaires ou la multiplication des bactéries entre les dents, ce nettoyage limite les risques d’apparition d’une maladie gingivale. Pour cela, vous avez le choix entre trois techniques principales mais inégalement efficaces d’après la synthèse de 22 études scientifiques sur le sujet ! Le fil dentaire est souvent conseillé par les dentistes pour nettoyer les espaces difficiles d’accès ou pour les personnes dont l’espace dentaire est très fermé.Si cette technique permet de se débarrasser des débris alimentaires coincés, elle fait très peu pour déloger les bactéries et se révèle la moins efficace pour réduire l’inflammation gingivale. Les brossettes interdentaires sont l’outil qui réduit le plus la plaque dentaire et la gingivite. Préférez les brosses orientables pour garder une certaine amplitude de mouvement dansle nettoyage des espaces interdentaires à l’arrière, plus difficile d’accès. Celles avec une tige en métal peuvent par exemple être pliées à 45 degrés. Le jet dentaire (ou hydropulseur) a pour avantage d’assurer un nettoyage interdentaire rapide et en général agréable.En venant masser les gencives, le jet d’eau sous pression stimule leur circulation sanguine. L’hydropulseur permet aussi d’atteindre des espaces étroits et surtout de nettoyer les implants dentaires ou les poches parodontales (des espaces plus profonds crées autour des dents par certaines maladies gingivales), ce que ne peuvent faire ni le fil dentaire ni les brossettes. Préférez l’huile pour vos bains de bouche (gandusha) Les bains de bouche chimiques posent certains problèmes. Ceux à la chlorhexidine, par exemple, tuent les mauvaises bactéries mais aussi les bonnes au passage.Utilisés traditionnellement en ayurvéda, les bains à l’huile (lire encadré) diminuent la présence des mauvaises bactéries présentes dans notre bouche et se montrent plus efficaces que les bains de bouches de synthèse, notamment pour réduire la plaque dentaire et protéger de l’inflammation. Contre la gingivite: les bains de bouche à l’eau salée Véritable aide pour réduire la plaque dentaire et les mauvaises bactéries, le bain de bouche à l’eau salé réduit également le ph acide qui favorise les caries ou une déminéralisation de l’émail des dents. Cette pratique permet aussi d’apaiser les plaies buccales, de soulager la douleur après une extraction dentaire ou de réduire un inconfort lié à des maux de gorge ou de langue.Réaliser un bain de bouche à l’eau salée est enfantin. Diluez une cuillerée à café de sel marin dans une tasse d’eau tiède et c’est prêt. Gargarisez votre bouche pendant trente secondes et recrachez. Massez vos gencives Très recommandé pour les gencives sensibles, le massage au doigt des gencives aide à la vascularisation et à l’assainissement de vos gencives tout en améliorant la résistance des tissus, en apaisant et prévenant les saignements. Il peut être complété par l’ajout d’un gel gingival (comme celui à la sauge de la marque Weleda, la pâte de massage gingival à l’extrait de propolis noire de Ballot-Flurin ou le célèbre Ginginat à la propolis, mélisse et lavande).Mains propres, massez vos gencives avec une noisette de gel par des gestes circulaires, du bout du doigt, durant une minute.Ne rincez pas la produit. À répéter jusqu’à deux à trois fois par jour. *1. G.A. Kotzakis, Q, Lian, A. L. Ioannou et al, dans journal of periodontology, 2018.2.T. R. Peng HT, Cheng, T-W Wu et al, dans Healtcare, octobre 2022. Le bain de bouche à l’huile en pratiqueLe bain d’huile peut se pratiquer chaque jour ou quelques fois par semaine. N’importe quelle huile fait l’affaire, mais celle qui a démontré le plus de bénéfices est l’huile extra-vierge de noix de coco dont on prendra une cuillerée à soupe (ou moins au début de votre pratique) sans l’avaler. Bouche fermée, faites circuler l’huile dans votre bouche de haut en bas et de gauche à droite durant 5 à 20 minutes. Recrachez T’huile, puis brossez-vous les dents. Alternative santé Mars 224 n°121-15
Illustration des symptômes de la dépression et de ses origines multifactorielles

La depression Prévenir la dépression par l’alimentation Suivre un régime méditerranéen réduirait de 16% le risque de dépression, selon une étude espagnole menée sur 4000 adultes durant six ans. Un constat plus marqué pour ceux qui suivent les recommandations de l’OMS, avec un risque de moins 19 % après douze ans. Les chercheurs de l’Hospital del Mar, à Barcelone, ont analysé plusieurs types de régimes (Dash, méditerranéen, végétarien) et ont constaté un impact protecteur global. « Plus le régime alimentaire suivi est sain, moins le risque de développer une dépression future est présent», explique Gabriela Lugon, qui a dirigé la recherche. Elle nuance cepen&Wht ces résultats, rappelant que la dépression est influencée par divers facteurs: stress professionnel, génétique, précarité. L’accès à une alimentation saine reste un défi majeur: prix élevés des fruits et légumes, manque de temps pour cuisiner, inégalités sociales… autant d’obstacles nécessitant une réponse collective. « L’alimentation saine devrait être accessible », plaide la chercheuse, qui appelle à des politiques de santé publique ambitieuses. Loin d’être une solution miracle, l’alimentation s’impose comme un levier accessible de prévention. – Lugon, A. Hernáez,F. N. Jacka et al, dans European Journal of Nutrition, août 2024. Comprendre la dépression La dépression, reconnue comme un trouble dépressif majeur, est une affection psychique fréquente dont les fluctuations de l’humeur bouleversent la vie quotidienne. Elle émerge à la croisée de facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux divers. La nature profonde de la dépression Plus qu’une simple tristesse ou une mélancolie passagère, le trouble communément appelé « dépression nerveuse » se révèle être une maladie psychique sérieuse. Elle se caractérise par une humeur sombre, empreinte de tristesse et d’anédonie – cette incapacité à ressentir du plaisir. La vision du monde et l’estime de soi sont assombries par un pessimisme qui s’installe durablement. Persistant au-delà d’une quinzaine de jours, ce trouble affecte profondément le quotidien : perturbations du sommeil, appétit altéré, baisse de libido, régression des facultés cognitives et isolement social figurent parmi ses manifestations. Face à elle, la volonté seule ne suffit pas ; un traitement adapté est essentiel pour prévenir toute aggravation ou chronicité. Déprime versus dépression : une distinction nécessaire Il convient de ne pas confondre l’état passager de « déprime » – marqué par un manque d’entrain ou un état morose – avec une véritable dépression. Les premiers symptômes sont souvent réactionnels et éphémères face aux aléas de la vie. Les origines multifactorielles de la dépression L’apparition d’une dépression résulte d’un enchevêtrement complexe (et encore partiellement mystérieux) impliquant divers facteurs à risque. Facteurs environnementaux influençant le risque dépressif Différents événements peuvent constituer un terreau propice au développement d’une tendance à la mélancolie. Parmi eux : Des relations familiales tendues ou des traumatismes anciens. Le processus normal du deuil peut basculer en épisode dépressif si celui-ci s’éternise. La perte d’un emploi ou les ruptures affectives sont autant d’exemples pouvant agir comme catalyseurs. Des conditions physiques particulières, telles que les maladies chroniques, les séquelles post-Covid ou les addictions, peuvent également jouer un rôle prépondérant dans l’émergence du trouble. Prédisposition génétique : quand l’hérédité s’en mêle… Certains individus semblent prédisposés à souffrir de ce mal-être même sans facteur extérieur apparent, ce qui souligne l’existence probable d’un fond génétique. Avoir des antécédents familiaux multiplie considérablement le risque encouru. Des variations génétiques ont été identifiées, bien que cette vulnérabilité ne se manifeste généralement que sous certaines conditions environnementales difficiles. Les perturbations neurobiologiques associées à la dépression Enfin, les troubles liés à cet état entraînent des dysfonctionnements au niveau cérébral : les neurotransmetteurs voient leur synthèse et leur régulation impactées, et les réponses physiologiques face au stress chronique sont fortement altérées.
Illustration du microbiote intestinal et de son rôle dans la santé digestive et neurologique. »

Microbiote Intestinal : Un Écosystème Essentiel Notre tractus digestif abrite une communauté microbienne foisonnante, presque aussi dense que nos propres cellules, avec environ 10^13 micro-organismes. Ce microbiote intestinal, riche en bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes, est aujourd’hui mieux compris par les scientifiques. Ces derniers explorent les liens entre ses déséquilibres et l’émergence de maladies, notamment auto-immunes et inflammatoires. Une Diversité Microbienne Près d’un millier d’espèces cohabitent dans ce microbiote, la majorité étant des bactéries. Il est essentiel pour notre santé, participant au développement et à la préservation de notre bien-être. Normaliser le microbiote intestinal apparaît comme une stratégie thérapeutique prometteuse pour combattre divers maux. Le terme « microbiote » englobe tous les micro-organismes commensaux résidant dans un environnement donné. Outre l’intestin, son site le plus dense (avec 10^12 à 10^14 micro-organismes), nous trouvons des microbiotes sur la peau, dans la bouche ou encore le vagin. L’intestin grêle et le côlon sont leurs principaux foyers, se répartissant entre le lumen digestif et le mucus protecteur. À noter que l’acidité gastrique freine leur prolifération; ainsi, l’estomac contient cent millions de fois moins de ces bactéries que le côlon. La Révolution du Séquençage Génétique Depuis plus d’un siècle, nous savons que notre corps vit en symbiose avec ce microbiote intestinal. Cependant, les techniques anciennes limitaient nos connaissances, car peu de ces bactéries pouvaient être cultivées in vitro. La révolution du séquençage génétique a permis d’enrichir considérablement notre compréhension du microbiote. Les analyses métabolomiques et lipidomiques viennent compléter ce tableau en identifiant les métabolites produits par cet écosystème. Influence sur la Santé et Dysbiose Intestinale L’influence du microbiote sur notre santé n’est plus à démontrer. Il joue un rôle actif dans nos fonctions digestives, métaboliques, immunitaires et neurologiques. La dysbiose intestinale, soit une altération qualitative ou fonctionnelle du microbiote, est reconnue comme un facteur potentiellement impliqué dans certaines maladies auto-immunes ou inflammatoires. Un Microbiote Unique Chaque individu arbore un microbiote unique, comparable à une empreinte digitale, tant qualitative que quantitative. Parmi environ 160 espèces bactériennes chez une personne en bonne santé, la moitié est partagée entre les humains. Un noyau central de 15 à 20 espèces s’avère essentiel à tous. La possibilité d’une classification populationnelle selon la prédominance d’espèces spécifiques reste sujette à débat. Le Rôle des Phages et du Virome N’oublions pas les phages, ces virus qui infectent les bactéries et qui sont légion dans notre intestin. Ils modulent leurs populations ainsi que leur patrimoine génétique. Le virome, tout comme le monde fongique, enrichit encore cette recherche passionnante mais complexe. Le Système Nerveux Entérique : Le Deuxième Cerveau Quant au système nerveux entérique, fort de ses 200 millions de neurones, il régule scrupuleusement la motilité intestinale grâce à sa communication bidirectionnelle avec notre système nerveux central. L’hypothèse actuelle suggère qu’un désordre du microbiote pourrait perturber cette communication fine entre nos systèmes nerveux central et entérique via différents mécanismes. Premièrement, certains produits du microbiote peuvent franchir la barrière intestinale, influençant directement l’activité neuronale, tant localement qu’à distance via le nerf vague vers le cerveau. En second lieu, ces composés chimiques ont la capacité de rejoindre le système nerveux central (SNC) par le biais du réseau sanguin. Une fois sur place, ils peuvent altérer certaines fonctions neuronales, que ce soit dans leur état initial ou suite à une transformation métabolique.
L’Impact du Petit-Déjeuner sur la Santé Cognitive et le Risque de Démence

L’Impact du Petit-Déjeuner sur la Santé Cognitive Chaque matin, nos choix au saut du lit dessinent les contours de notre santé cognitive et peuvent influencer le risque de démence, notamment après soixante ans. Une étude clinique récente jette une lumière nouvelle sur cette question en proposant des actions immédiatement applicables. Habitudes de Vie et Risque de Démence Les habitudes de vie inadaptées sont identifiées comme des facteurs aggravants du risque de démence, un enjeu capital pour la santé publique. Face à la rareté des traitements efficaces contre les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer, l’accent est mis sur la prévention et l’attention portée aux facteurs de risque dès leur apparition. Étude Clinique sur le Petit-Déjeuner Dans ce contexte, une recherche clinique a mis en évidence l’impact d’un petit-déjeuner négligé sur nos capacités mentales. En effet, sauter ce premier repas perturbe notre métabolisme énergétique et peut altérer significativement nos fonctions cérébrales. L’étude a suivi 859 personnes âgées de plus de 60 ans pendant trois ans. Leurs routines matinales ont été consignées, et leur fonction cognitive mesurée grâce au mini-examen de l’état mental (MMSE) à trois moments clés : au commencement, à mi-parcours et à la fin du suivi. Des ajustements méthodologiques ont permis d’évaluer avec précision l’impact des habitudes alimentaires matinales sur la cognition. Résultats et Corrélations Après 36 mois d’observation, les résultats sont clairs : ceux qui ignoraient le petit-déjeuner présentaient un déclin cognitif plus prononcé que ceux qui prenaient le temps de nourrir leur esprit dès le matin. Une corrélation s’est dessinée entre ce déclin et l’accroissement des biomarqueurs liés à la neurodégénérescence, tels que les protéines tau 181 et les neurofilaments légers NfL, confirmant ainsi le rôle protecteur d’un petit-déjeuner bien choisi. Un Petit-Déjeuner Idéal Il convient toutefois de souligner que les besoins métaboliques varient selon chaque individu. Si beaucoup tirent profit d’un petit-déjeuner complet, certaines exceptions peuvent exister. Un petit-déjeuner idéal n’est pas anodin : il doit répondre à des critères nutritionnels précis. Un repas matinal salé, privilégiant protéines, lipides sains et fibres, est préconisé pour renforcer la musculature, le fonctionnement cérébral et la digestion. Les possibilités sont nombreuses : pensez à un pain complet bio sans gluten, des œufs certifiés « Blanc-Bleu-Cœur », de l’avocat ou encore du houmous, sans oublier les fromages fermiers ou les amandes. En cas d’impossibilité matinale persistante, la spiruline pourrait être une alternative intéressante. Prendre le Petit-Déjeuner Tôt Ce repas devrait être pris tôt dans la journée — avant 8 heures si possible — afin de diminuer les risques cardiovasculaires ainsi que ceux liés au surpoids ou à l’obésité. Quant aux adeptes du jeûne intermittent, il serait judicieux de privilégier cette pratique en soirée plutôt qu’en début de journée. Conclusion N’oublions pas que le lien entre l’omission du petit-déjeuner et l’augmentation des risques d’obésité, de diabète ou de troubles cardiovasculaires est bien connu, même avant nos soixante printemps. Ces conseils gagnent donc à être partagés largement.
Calcium, Magnésium et Potassium : Minéraux Essentiels pour la Santé

CALCIUM-MAGNESIUM-POTASSIUM Calcium : Vital pour la Santé Osseuse Le calcium est reconnu pour son rôle central dans la santé des os et des dents, ainsi que dans celle des nerfs, des muscles et du cœur. Les femmes ménopausées sont particulièrement sujettes aux carences en calcium ou aux problèmes de fixation de celui-ci, ce qui peut conduire à des troubles osseux tels que l’ostéopénie et l’ostéoporose. Repenser l’Apport en Calcium L’apport en calcium des produits laitiers, souvent mis en avant, mérite d’être reconsidéré. En raison de la concurrence avec le phosphore, le calcium des produits laitiers n’est pas toujours bien absorbé. De plus, une consommation excessive de ces produits peut être acidifiante et favoriser des phénomènes de décalcification et d’inflammation à bas bruit. Il est judicieux de se tourner vers d’autres sources de calcium, souvent insoupçonnées, telles que les arêtes de sardine (à écraser et à consommer), les herbes aromatiques (basilic, thym, sarriette), le sésame (sous forme de graines ou de purée), ainsi que le chou frisé et le brocoli. Pour une bonne assimilation, il est recommandé d’associer le calcium à des sources de vitamine K, comme le miso, et de veiller à des apports suffisants en vitamine D. Magnésium : Indispensable à la Santé Le magnésium est crucial dans plus de trois cents processus physiologiques différents, soulignant son importance pour notre santé. Cependant, les sols actuels n’apportent plus suffisamment de ce minéral aux végétaux, et son assimilation par l’organisme diminue avec l’âge, particulièrement chez les personnes polymédicamentées. Pour prévenir le risque de carence en magnésium, il est fortement recommandé de consommer des aliments le moins transformés possible, et de se complémenter, par cure de trois mois, en associant le magnésium à son cofacteur, la vitamine B6. Il est également important de privilégier les formes de magnésium les plus assimilables, telles que le bisglycinate, le taurinate, le malate, le pidolate ou le citrate de magnésium. Potassium : Clé de la Santé Cellulaire Le potassium contribue également à la solidité des os et des dents, tout en réduisant l’hypertension artérielle et le risque de calculs rénaux. Indispensable au bon fonctionnement des cellules, le potassium est particulièrement nécessaire chez les personnes de plus de 60 ans. Les végétaux fournissent des sources intéressantes de potassium, notamment les bananes, les pruneaux, les pommes de terre avec leur peau, ainsi que les choux et légumes verts à feuilles.
La viande de porc et les toxines

Introduction à la Viande de Porc Le porc s’affirme comme une viande prisée à travers le monde, constituant plus de 38 % de la production carnée annuelle. Son succès est manifeste sur certains continents; toutefois, il n’est pas exempt de controverses, en partie liées aux interdits religieux et à son image d’animal peu hygiénique. Régime Alimentaire et Accumulation de Toxines Souvent critiqués pour leur régime alimentaire discutable, les porcs sont réputés accumuler plus de toxines que leurs congénères ruraux. Leur système digestif, capable de métaboliser rapidement leur nourriture — parfois en seulement quatre heures — contraste avec les 24 heures requises pour une vache. Cette digestion expéditive ne favorise pas l’élimination adéquate des toxines, qui peuvent s’incruster dans les tissus adipeux du porc et potentiellement finir dans nos assiettes. Risques Sanitaires Associés au Porc La détection du Clostridium botulinum, toxine mortelle présente dans certains jambons artisanaux, souligne l’importance vitale d’une stérilisation irréprochable. Les débats actuels sur la consommation du porc, exacerbés par les tensions autour des menus scolaires et diverses crises sectorielles, mettent en exergue les risques sanitaires inhérents à cette viande. La trichinose, maladie parasitaire transmise par ingestion de viande crue ou mal cuite, demeure un risque majeur associé au porc. Interdits Religieux et Sécurité Alimentaire L’exclusion du porc des régimes juifs et musulmans trouve sans doute racine dans le danger ancestral lié à la consommation d’animaux nourris aux déchets. Malgré l’innocuité avérée du porc bien cuit ou des charcuteries traditionnelles, la tendance actuelle vers une cuisson moins poussée nécessite une attention particulière afin d’éviter la trichinose, encore prévalente en Asie du Sud-Est. Problèmes de Santé Liés à la Consommation de Porc Du point de vue sanitaire, il convient également de mentionner que le sel — omniprésent dans les produits charcutiers — est un adversaire notoire pour notre santé publique. Historiquement utilisé pour conserver la viande, il est aujourd’hui recommandé d’en modérer notre consommation. Les résultats issus de mon laboratoire révèlent un risque non négligeable d’hépatite virale associée au foie de porc, présent notamment dans certaines spécialités comme la saucisse de Toulouse ou les figatelli corses. Élevage Intensif et Épidémies L’intensité des élevages favorise également l’apparition d’épidémies. En Europe, particulièrement aux Pays-Bas, ces lieux peuvent être source d’épidémies telles que celles causées par le staphylocoque doré et peuvent également être des berceaux pour celles liées à Escherichia coli. En Asie du Sud et ailleurs, nous observons parfois qu’un virus grippal peut passer de la volaille au cochon puis muter jusqu’à atteindre l’être humain, d’où son nom évocateur : « grippe porcine ». Conclusion En somme, bien que le porc soit central dans nos assiettes européennes ou asiatiques, il est crucial de reconnaître les dangers potentiels qu’implique sa consommation. Il devient essentiel de considérer sérieusement tous ces éléments avant toute décision quant à sa place dans notre alimentation quotidienne.
Migraine et maux de tête : Causes, symptômes et solutions naturelles »

Prévalence des Maux de Tête Chaque jour, 15,8 % des habitants de la planète souffrent de maux de tête, selon une étude norvégienne publiée en 2022. Près de la moitié de ces cas sont attribués à la migraine. Les céphalées peuvent avoir de nombreuses causes extérieures, telles que la fatigue, l’excès d’alcool, une hydratation insuffisante, une utilisation excessive des écrans, un rhume, un problème dentaire ou un problème cervical. Traitement des Céphalées Dans la plupart des cas, un peu d’aspirine ou une tisane d’écorce de saule peut suffire à faire disparaître la douleur. Cependant, une crise de migraine nécessite une approche différente. En 2019, la migraine était classée parmi les dix maladies les plus invalidantes par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), se plaçant au deuxième rang, juste derrière les douleurs lombaires. Différence entre Migraine et Mal de Tête Il est essentiel de distinguer la migraine d’un simple mal de tête. Dans notre langage, ces deux termes sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais la migraine est en réalité un trouble neurologique précis qui entraîne, en plus d’une douleur intense, d’autres symptômes tels que des troubles visuels, digestifs et moteurs. Même une légère perturbation de l’environnement peut déclencher des crises chez les personnes migraineuses. Importance de l’Hygiène de Vie Pour mieux gérer la migraine, il est crucial d’adopter une hygiène de vie irréprochable. Cela inclut un sommeil suffisant, une bonne hydratation, une consommation d’alcool limitée et une activité physique régulière. Les personnes migraineuses doivent également tenir un « journal de migraines » pour recenser les facteurs déclencheurs, tels que les conditions météorologiques, les émotions, le stress, le temps passé devant les écrans, ainsi que leur alimentation. Stratégies de Gestion des Crises Chaque individu doit apprendre à se connaître, identifier ses propres facteurs déclenchants et trouver des remèdes pour mieux gérer ses crises. Heureusement, il existe des remèdes naturels efficaces qui peuvent aider à espacer les crises et à les soulager plus rapidement. Bien qu’il n’existe pas de guérison définitive, il est possible de vivre avec la migraine. Statistiques sur les Migraines en France En France, entre 5 et 8 millions de personnes souffrent de migraines, représentant 12 à 17 % de la population, dont 60 % sont des femmes. Ce chiffre est probablement sous-estimé, car entre 30 et 45 % des personnes migraineuses ne consultent pas de professionnels de santé. Les migraines avec aura, qui concernent un patient sur trois, représentent 2 % des consultations aux urgences, souvent par crainte d’un AVC.
Arthrose : Comprendre les symptômes, causes et traitements

Introduction à l’arthrose L’arthrose, pathologie chronique, se caractérise par des douleurs articulaires persistantes résultant de l’altération anormale du cartilage et de l’ensemble de l’articulation. Les genoux, les hanches et la colonne vertébrale comptent parmi les zones les plus communément affectées. Facteurs de développement de l’arthrose Plusieurs facteurs concourent à l’émergence de l’arthrose : en tête, les éléments mécaniques, qui, combinés à des prédispositions génétiques et à un processus inflammatoire, engendrent cette affection. La répétition de mouvements et de microtraumatismes peut induire une dégradation prématurée du cartilage, prédisposant à l’arthrose. D’autres facteurs, tels que le surpoids et la sédentarité, jouent également un rôle significatif. Évolution de la maladie Au fil de l’évolution de la maladie, le cartilage s’amincit progressivement, perdant sa flexibilité et son élasticité initiales. L’atteinte s’étend à l’intégralité de l’articulation, affectant les ligaments, l’os, les muscles et le liquide synovial. La dégradation de ce dernier, qui assure normalement la lubrification de l’articulation, entraîne une raideur, particulièrement au lever ou après un moment d’inactivité, une diminution de la souplesse, un inconfort lors de variations thermiques, des crépitements articulaires et, dans de rares cas, une inflammation. Manifestations cliniques de l’arthrose L’arthrose, ou ostéoarthrite, est une pathologie articulaire fréquente, souvent liée au vieillissement. Elle se manifeste par une usure des articulations, provoquant douleurs lors de mouvements quotidiens et difficultés lors de la manipulation d’objets. Avec le temps, la douleur peut devenir constante, indépendamment du niveau de stress ou d’activité. L’arthrose impacte le cartilage articulaire, qui ne peut plus remplir sa fonction protectrice entre les extrémités osseuses, générant souffrance et limitation des mouvements chez les personnes atteintes. Distinction avec d’autres pathologies Il convient de distinguer l’arthrose de la polyarthrite rhumatoïde, bien que toutes deux regroupées sous le terme générique de « rhumatisme ». La polyarthrite rhumatoïde se différencie par une inflammation articulaire résultant d’une défaillance du système immunitaire, avec des symptômes récurrents et non insidieux. L’arthrose peut se manifester dans n’importe quelle articulation, étant qualifiée de monoarthrose lorsqu’une seule est concernée, ou de polyarthrose en cas d’atteinte multiple. Parmi les formes les plus répandues figurent la gonarthrose (genou), la coxarthrose (hanche), l’arthrose radio-carpienne (poignet), les nodosités d’Heberden (doigts), l’arthrose de Bouchard (doigts), l’arthrose talo-crurale (cheville), l’hallux rigidus (gros orteil), l’arthrose du coude et l’omarthrose (épaule). Symptômes de l’arthrose Les symptômes varient mais incluent généralement des douleurs articulaires mécaniques, une sensibilité sous pression, une douleur initiale à l’entame d’une activité s’estompant au repos, un gonflement articulaire, une raideur matinale, une mobilité réduite et des craquements audibles. L’arthrose activée se caractérise par une inflammation de l’articulation touchée, se manifestant par des rougeurs et une sensation de chaleur. Bien que la douleur initiale ne survienne qu’après une activité, elle peut devenir permanente et s’aggraver avec des facteurs externes comme les changements climatiques, bien que des périodes de rémission soient possibles. Origine et classification de l’arthrose L’arthrose, affection caractérisée par l’altération des articulations, trouve son origine principalement dans le processus naturel de vieillissement. Les personnes âgées se trouvent souvent confrontées à des douleurs articulaires, conséquences de l’érosion graduelle du cartilage. Outre l’âge, divers facteurs peuvent accroître la propension à développer cette pathologie. On distingue l’arthrose « primaire », dite idiopathique, liée à des éléments génétiques ou héréditaires, de l’arthrose « secondaire », résultant de facteurs identifiables tels que les malformations des genoux, les lésions répétées, l’excès pondéral, certaines maladies comme les rhumatismes ou le diabète, et les traumatismes affectant le cartilage, le ménisque ou la capsule articulaire. Consultation médicale Il est conseillé de consulter rapidement en présence de symptômes d’arthrose. Le médecin généraliste, qui pourra vous orienter vers un rhumatologue, effectuera un diagnostic et évaluera l’évolution de la maladie. Il distinguera l’arthrose d’autres pathologies, comme la polyarthrite rhumatoïde, en examinant le gonflement et la mobilité de l’articulation et, si nécessaire, en prescrivant des examens supplémentaires tels que l’arthrographie, la tomodensitométrie ou l’IRM, et parfois un prélèvement sanguin, une ponction articulaire ou une arthroscopie. Prévention et gestion de l’arthrose Prévenir l’arthrose demeure un défi, mais il est possible de ralentir son évolution en adoptant certaines mesures. Il est conseillé de surveiller son alimentation en privilégiant des produits anti-inflammatoires et en limitant les aliments riches en graisses. Une alimentation riche en fruits et légumes est vivement recommandée, tout comme l’intégration du poisson dans votre régime environ deux fois par semaine. Les huiles végétales telles que l’huile de colza ou d’olive, les céréales complètes, les légumineuses, les noix ainsi que le lait et ses dérivés devraient également être favorisés. À l’inverse, il convient de limiter la consommation excessive de viandes et de charcuteries, de réduire l’ingestion de boissons sucrées et de modérer la consommation de caféine, d’alcool et de tabac. Ces mesures sont particulièrement cruciales pour les individus en surpoids ou obèses souhaitant atteindre un poids considéré comme sain. En outre, l’activité physique régulière est essentielle. Elle contribue au maintien de la santé articulaire, notamment par la pratique quotidienne d’exercices modérés. Cela est d’autant plus pertinent pour les personnes dont le quotidien professionnel se déroule en position assise. Des exercices tels que la natation, le cyclisme ou la marche sont bénéfiques et encouragés. En revanche, il est recommandé d’éviter les sports induisant des arrêts ou des changements de direction fréquents, comme le football, le handball ou le badminton, susceptibles d’accroître les risques d’arthrose.
Sommeil, insomnies

Introduction L’insomnie L’existence contemporaine, marquée par une recrudescence de stress, se voit altérée par une multiplication d’événements défavorables, générant une atmosphère chargée de tension et d’inquiétude. En conséquence, la détérioration de la qualité du sommeil influe sur les dimensions physiques, psychologiques et sociales de nos activités quotidiennes. L’insomnie, se manifestant par une réduction de la durée ou de la qualité du sommeil chez l’individu, trouve souvent ses racines dans des états de stress, d’anxiété ou de dépression. Processus de Dégradation du sommeil Conclusion Le sommeil, comment ça marche ? QU’EST-CE QUE L’INSOMNIE ? Être insomniaque : qu’est-ce que cela signifie ? L’insomnie se manifeste par une expérience subjective d’un sommeil insatisfaisant. Parmi ses symptômes: des difficultés à s’endormir; des réveils nocturnes fréquents et un éveil matinal avant l’heure. Ces perturbations nocturnes provoquent un sentiment de manque de repos et engendrent, au fil de la journée, fatigue, somnolence, irritabilité ainsi que des troubles cognitifs affectant la concentration et la mémoire. Son impact dépasse les heures nocturnes pour s’infiltrer dans le quotidien des individus. De façon transitoire, l’insomnie peut faire irruption suite à un stress passager – une contrariété ou un deuil par exemple – ou encore en raison d’une maladie temporaire ou d’un environnement bruyant. Cependant, elle peut aussi se chroniciser. On parle d’une insomnie chronique lorsque celle-ci survient au moins trois fois par semaine sur une période excédant trois mois. Si les adultes sont souvent confrontés à ce fléau, il est important de souligner que les enfants ne sont pas épargnés par ces troubles du sommeil. L’insomnie n’est qu’un élément… (Il existe bien d’autres anomalies du sommeil) : – Les troubles respiratoires liés au sommeil comprennent le syndrome d’apnées obstructives du sommeil ainsi que divers dysfonctionnements ventilatoires.– Les syndromes moteurs tels que le syndrome des jambes sans repos et les mouvements périodiques limbiques.– Les pathologies engendrant une somnolence diurne excessive (hypersomnie, narcolepsie).– Les perturbations du rythme circadien veille-sommeil.– Sans oublier les parasomnies (somnambulisme; cauchemars; terreurs nocturnes; bruxisme), plus courantes chez l’enfant. Insomnie chronique de l’adulte : quelques chiffres En 2017, nous avons constaté que 13,1 % des personnes âgées de 18 à 75 ans souffraient d’insomnie chronique. Cette condition s’est avérée plus frappante chez les femmes, avec un taux de prévalence de 16,9 %, tandis que le chiffre tombait à 9,1 % chez les hommes. L’analyse détaillée des données a mis en évidence une augmentation spécifique de l’insomnie chronique parmi les femmes âgées de 25 à 64 ans – atteignant près de 19 %. Par contraste (et ce n’est pas sans intérêt), chez leurs homologues masculins du même groupe d’âge, le taux avoisine les 10 %. Il apparaît clairement que les symptômes d’insomnie chronique sont déclarés deux fois plus fréquemment par les femmes que par les hommes; cette tendance traverse toutes les catégories d’âge. Quant aux habitudes concernant la sieste en journée… Un quart des adultes prennent le temps de somnoler durant la semaine – pour une moyenne bien calibrée de cinquante minutes. Pendant le week-end? Le phénomène prend encore plus d’ampleur: un tiers s’autorise ce moment de repos, allongeant la durée moyenne du sommeil diurne jusqu’à cinquante-neuf minutes précieuses. Nous voici en 2022: il est alarmant (mais néanmoins vrai) que la moitié des Français se plaignent désormais de troubles du sommeil… Une statistique qui donne matière à réflexion. Le sommeil joue un rôle primordial dans notre équilibre de vie. Notre corps est doté d’un mécanisme sophistiqué de détoxification, essentiel pour se débarrasser des substances nocives. Plusieurs organes sont au coeur de ce processus: le foie, les reins, les poumons, la peau et le système lymphatique travaillent ensemble en synergie afin d’assurer la filtration et l’élimination des toxines. Parmi eux… le foie se distingue. Sa tâche est cruciale: il métamorphose les toxiques en composés solubles dans l’eau, facilitant leur élimination par les reins ou bien par l’intermédiaire de la bile. Nous passons, en moyenne, un tiers de notre vie enveloppés dans les bras de Morphée; le sommeil constitue une composante cruciale pour le bon fonctionnement de notre organisme. Gardien vigilant de notre santé, il est l’architecte incontesté du développement neuronal – particulièrement pendant les années tendres de l’enfance. Au cœur du sommeil se déroule une symphonie hormonale: la fameuse hormone de croissance chez les enfants, mais aussi le cortisol et l’insuline. Quant aux hormones régissant l’appétit… elles ne sont pas en reste. La privation chronique de sommeil s’avère souvent complice d’une augmentation des cas d’obésité; en effet, éprouvés par un manque persistant de repos (les individus touchés succombent plus facilement à la tentation du grignotage et voient leur faim intensifiée). Il est aussi intéressant de noter que… lorsqu’on s’abandonne à une nuit réparatrice juste après avoir appris quelque chose de nouveau, nos capacités d’apprentissage peuvent s’améliorer jusqu’à 30 %. Le sommeil agit comme un catalyseur des souvenirs et savoirs acquis durant nos heures éveillées. Côté défenses immunitaires? Le sommeil joue également un rôle bénéfique: il renforce potentiellement notre armure contre les assauts infectieux. Que ce soit pour les petits ou pour les grands, le sommeil se structure autour d’une série de cycles… Un prélude avec la phase d’endormissement puis une suite rythmée par ces étapes récurrentes – dont la durée varie selon chacun. Les différentes phases du sommeil: Le sommeil s’articule autour de deux états fondamentaux: premièrement, la phase de sommeil lent qui comprend un stade initial léger, suivi d’un stade profond; puis vient le sommeil paradoxal. Pendant le sommeil lent, notre corps s’abandonne peu à peu à un repos toujours plus marqué. Cette période se caractérise par un ralentissement des principales fonctions de l’organisme: les battements du cœur et la respiration deviennent plus lents, tandis que l’activité cérébrale diminue sensiblement. La nuit poursuit son œuvre avec le sommeil paradoxal… Dans cet état singulier – malgré une immersion profonde dans les bras de Morphée – le cerveau s’anime et les rêves éclosent. Ces deux phases constituent un cycle complet de sommeil (qui dure en moyenne quatre-vingt-dix minutes). Au fil d’une nuit, nous traversons typiquement trois à cinq cycles. Bien entendu,