L’alcool n’est pas qu’un problème d’addiction, on compte plus de 200 maladies associées à une consommation d’alcool !
L’alcool est un cancérogène avéré (groupe 1 du CIRC) ;
L’alcool est un hypertenseur ;
L’alcool est un hépatotoxique ;
L’alcool est un neurotoxique ;
L’alcool entraîne des perturbations endocrinologiques ;
L’alcool à un effet sur les cancers hormonodépendants ;
L’alcool est l’une des première cause des cancers du sein ;
L’alcool est une toute première cause d’hospitalisation et les premières maladies citées sont les pathologies cardio-vasculaires, les cancers et les maladies du foie ;
En cas de décès du foie en France, plus de la moitié des cas sont en rapport avec l’alcool ;
Responsable de 11% des cancers chez les hommes ;
Responsable de 4.5% des cancers chez les femmes ;
Deuxième cause de cancer évitable après le tabac ;
L’alcool est un produit toxique dégradé en acétaldéhyde par le foie. Ceci induit du stress oxydatif et de l’inflammation sans oublier que l’alcool induit du plaisir par des molécules qui induisent donc une addiction et de ce fait une drogue.
La molécule se diffuse dans tout le corps et va toucher les organes et c’est donc une maladie de tous les organes.
De multiples études démontrent que les femmes sont plus vulnérables face à l’alcool en prenant aussi en compte avant et après la ménopause. A consommation égale, les maladies vont se développer plus vite, seront plus sévères et l’addiction aussi.
Plus on en consomme et plus on augmente le risque de développer des pathologies.
Il y a un effet dose mais on sait aussi qu’aucune dose de consommation d’alcool n’a été identifiée sans risque, c’est-à-dire que même une faible consommation expose à une augmentation du risque de développer un cancer. Celle-ci est significative à partir d’une consommation moyenne d’alcool de 10g/jour, soit un verre « standard » (Allen, 2009 ; Tramacere, 2010).
Il faut donc arrêter de parler de consommation dangereuse car cela sous-entend qu’il y aurait une consommation non dangereuse.
On parlera donc plutôt de repère que de seuil en sachant que dans chaque verre il y a 10 grammes d’éthanol pur.
Environ 5 millions de Français présentent une consommation problématique d’alcool et seulement 10% sont pris en soin.
Des troubles de l’usage d’alcool qui inclut une addiction pouvant aller de légère à sévère.
Il s’agit en fait d’une maladie chronique assez hétérogène lorsque l’on présente les premiers symptômes tels que de simples problèmes relationnels ou des difficultés à réaliser des tâches au quotidien, ou boire beaucoup en étant incapable de s’abstenir.
Malheureusement l’alcool est un lubrifiant social, certes. Tant que cela reste des consommations à moindres risques il n’y a pas de souci.
Bref, c’est le danger avec une toxicité que l’on ne voit pas venir et qui s’installe pendant des mois voire des années, pour se transformer en une addiction très forte et plus compliqué sans doute dans la prise en soin.